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Le Journal d'un fou

De Gogol, mise en scène par Antony De Azevedo

Synopsis :

A Saint-Pétersbourg, Popritchine, curieux petit fonctionnaire du Ministère voit son monde sans relief et étriqué s’effondrer en même temps que sa santé mentale. Tiraillé entre ses nouvelles inquiétudes et ses soudaines hallucinations, cet anti-héros terrifié par le réel se trouve plongé dans un univers fantasmé où la folie devient échappatoire.

Le Journal d’un fou est l’histoire d’un corps qui a perdu la raison.

Popritchine est nu. il se lave, se purifie. Joue avec la lumière qui fait vivre son corps. Ce corps, cette âme écrasée par ce monde, son monde, la réalité. Tout est trop violent pour lui, la moindre émotion est un choc inacceptable, invivable. Il est fou. Chaque moment l’éloigne un peu plus du sens commun qui n’est pas fait pour lui.

La simple vision de la fille de son directeur a déclenché chez lui des sensations inédites, trop fortes, invivables. Dès lors sa trajectoire est tracée. De procrastination en fantasmes, de fantasmes en désillusions, de désillusions et réinvention d’un monde plus simple à sa hauteur, dans lequel il retrouve toute sa place. Tout ceci car depuis le début il était le Roi d’Espagne. Il l’ignorait lui-même : voilà pourquoi il souffrait tant.

2) JOURNAL D UN FOU 300 dpi copyright PASCAL GELY.jpg
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